Après avoir comaté devant le documentaire de Jammy et pris le goûter, nous sommes allés nous baigner au lac Chamboux.

La température de l'eau était proche de celle de la mer des caraïbes ce qui ne m'a pas empêchée de faire ma mijaurée pour me tremper. S'il n'y avait pas eu ces petits cailloux désagréables au bord la baignade aurait été parfaite.

Les 3 baigneurs.

We are the champions !

Gabriel s'entraine pour les prochains jeux olympiques. A mon avis il apprendra vite à nager car ça lui plait énormément.

Un dernier jet de cailloux avant de partir, c'est tellement amusant d'autant que je le leur avais interdit quand ils étaient dans l'eau parce qu'il y avait d'autres baigneurs.

On se disait qu'un pique-nique là bas un soir avec baignade serait bien sympa et nous allons faire les courses en conséquence pour quand vous serez là. On sera heureux de vous voir.

Bon rando est peut être un bien grand mot vu que nous n'avons parcouru que 2.5 km mais ça montait fort. Nous sommes partis de l'église de Bard-le-Régulier (que je n'ai même pas pensé à photographier pourtant elle est bien jolie. J'ai vraiment perdu mes réflexes de blogueuse photographe) pour arriver au Belvédère de la paix.

Par extraordinaire je n'ai entendu aucune rouspétance pendant le trajet. Ils se sont contentés de mettre une distance d'une centaine de mètres entre eux et moi. Chacun était pourvu d'une bouteille d'eau, d'une casquette et de bonnes chaussures et de toute façon il n'y avait qu'un  seul chemin et GP était à l'arrivée.

Ils ont donc emboité le pas d'un "grand" de 13 ans. Aussi gracieux qu'eux. Qui m'a dit à l'arrivée en parlant de Gabriel "il faudrait le surveiller celui là parce qu'il  part devant" (merci pour cette belle leçon d'éducation, c'est vrai que je ne suis pas du genre à surveiller les petits qui me sont confiés ).

Petite pause à l'ombre en attendant les grands-mères un peu poussives.

A l'arrivée vue superbe sur le Morvan.

Après l'effort le réconfort.

Pas de photo de Gabriel en train de manger, il semble que ce ne soit plus à la mode de s'asseoir tranquillement pour déjeuner.

Courageux, Victor est redescendu à pied avec GP pour chercher la voiture.

Victor voulait savoir comment se passait la moisson. Il restait un champs où le travail n'avait pas encore été fait. Ils sont donc allés, après le goûter, voir fonctionner la moissonneuse-batteuse.

J'ai eu droit aux explications de Gabriel à savoir que la machine mange le blé, elle fait caca de la paille et recrache les grains par sa trompe.

Je ne vais plus jamais regarder ma baguette de la même façon.

La soirée s'est terminée devant "le monde de Jammy". Documentaire intéressant comme toujours sur la forêt et notamment la forêt amazonienne. Nous l'avons enregistré pour ne pas aller nous coucher trop tard et comme ça nous pourrons le revoir (ça me changera de l'âge de glace !!!).

Aujourd'hui ma grande fille à 20 ans. Mon Dieu, comme le temps passe vite ! Bonne anniversaire Ma Chérie.

Puisque vous n'avez eu droit qu'à des grimaces sur skype (quelle chouette invention) je vous mets quelques photos de la journée d'hier.

Non content de manger MES ailes de poulet, Victor m'a aussi piqué mon hamac pour une petite sieste à l'ombre. Ce qui l'amuse surtout c'est de se balancer dedans et je l'ai menacé des pires sévices s'il me le cassait.

Son frère attendait qu'il cède la place en se balançant.

Quand enfin la place s'est libérée et qu'il a pu s'étendre il a senti comme une légère fraicheur qui nécessitait une petite couverture.

Vous noterez au passage la belle couleur paillasson de la pelouse. Au moins nous ne polluons pas en utilisant la tondeuse.

Je sais que je ne suis guère au jardin en observatrice attentive mais tout de même je trouve que je croise bien peu de papillons cette année.

J'étais une mauvaise mère, je suis une grand-mère indigne ! Ça me chagrine mais je dois me rendre à l'évidence. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir "travaillé sur moi-même" pour essayer de m'améliorer.

J'ai traumatisé les 2 charmants bambins qu'étaient mes fils  en les emmenant trainant de force se promener sur les sentiers de l'Essonne et du Salève. Ils me le reprochent encore aujourd'hui et je sens bien que, même sur mon lit de mort, je ne serai pas pardonnée. 

J'avais bien apprécié la balade de la veille dans les bois même si j'avais subi leurs ronchonnements. Ma proposition de remettre ça a fait l'objet d'une fin de non recevoir sans appel. Bien sûr j'aurais pu faire preuve d'une autorité totalement arbitraire (j'aime pas mais je sais  faire) mais comme j'avais déjà dû me battre avec la planchette qui ne voulait toujours rien savoir j'avoue que j'ai baissé les bras.

Nous profitons de votre absence pour nous gaver de glaces, la preuve en image :

Gabriel est concentré sur l'observation de la girouette et, du coup, l'esquimau à fondu et les vêtements et le museau étaient beaucoup moins présentables quelque temps après

ce qui n'entame absolument pas ça bonne humeur. Ça vous permet aussi de constater que les nouvelles dents poussent bien.

GP a tenu à réveiller Gabriel, il était 10 h passées et il avait fait son tour de cadran.

A midi ils ont dégusté les hamburgers qu'ils s'étaient préparés. De véritables œuvres d'art, McMachin n'a qu'à bien se tenir. Les bouches n'étaient pas tout à fait assez grandes mais ils en sont venus à bout quand même. Désolée pour la qualité des photos, GP devait être ébloui d'admiration.

Gabriel a fini son repas par un fromage tellement odorant que nous avons dû l'exiler sur le rebord de la fenêtre car Victor était au bord de l'évanouissement.

Début d'après-midi totalement peinards à regarder le monde de Némo au frais, dans la petite maison. Quelle chance que les grands-parents ne  veuillent pas nous laisser jouer en plein soleil aux heures les plus chaudes de la journée.

Nous sommes ensuite allés nous promener dans le bois. Nous avons inauguré le roll-on anti moustiques. Victor m'a clairement dit qu'il ne fallait pas que je compte lui en remettre aujourd'hui. Il est vrai que ça ne sent pas très bon. Ajouté à leur bracelet j'avais l'impression que la voiture était l'arrière boutique d'un marchand de couleurs.

Après avoir couché Gabriel, Victor et moi avons arrosé les pots et les plantes les plus mal en point. C'est chouette d'avoir un assistant.

Ce matin il n'y a encore pas un nuage, je ne pense pas que c'est aujourd'hui que nous verrons la pluie.