• Quand on vit à la campagne c'est le bonheur pour les chats qui vivent en liberté totale. Quel plus grand plaisir que d'aller, du moins je le suppose, chasser ou faire la sieste dans les hautes herbes du pré d'à côté.

    Oui mais voilà ce que l'on retire des poils des minets lorsqu'ils rentrent à la maison pour un repas (et un repos) bien mérité.



    Une vendeuse en pharmacie nous avait refilé un produit huileux sensé étouffer les tiques. L'allure du matou qui a l'air d'avoir pris un bain dans la friteuse....

    Heureusement, maintenant, j'ai un petit appareil bien adapté à l'extraction des tiques.

    Là ils venaient juste de se fixer dans son cou et sur sa tête mais je vous laisse imaginer ce que ça donne quand ils sont bien repus du sang de leur victime.

    Ce soir ce sera donc pipette anti-puces et anti-tiques pour tout le monde.


    J'ai quand même eu pitié de vous et je n'ai pas mis la photo en grand gnark ! gnark ! gnark!

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  • Voila  Oiceoptoma thoracicum dont mon bréviaire dit qu'il "vit d'excréments, de cadavres et de champignons".

    Je l'ai photographié dans mon bureau juste après le départ des enfants.

    Je suis consciente de ne rien avoir d'une fée du logis, mais je vous le jure :

    IL N'Y A PAS D' EXCREMENTS, DE CADAVRES NI DE CHAMPIGNONS DANS MA MAISON !



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  • Avec les beaux jours les rencontres se multiplient. Parmi elles cette jolie Lilioceris lilii (Criocère du lis), minuscule et à la livrée rouge et brillante.

    Elle se dépêchait vers un lieu connu d'elle seule quand elle a rencontré un jeune homme qui lui a grimpé dessus sans autre forme de procès et lui a fait sa petite affaire en quelques secondes puis "chacun pour soi est reparti dans l'tourbillon d'la vie". Et après on dira que les hommes sont des goujats.

    Par contre mon petit bouquin me dit qu'elle pond ses oeufs à la base des tiges de lis et que les larves causent de gros dégats. Alors j'ai le choix : ou je regarde pouser mes fleurs ou je compte sa progéniture.

    Ben non en fait, je suis retournée faire un tour là où j'ai vu Lilii, ce n'était pas très loin de mes lis oranges mais le Grand-Père a passé le fil et comme ils étaient en bordure ils ont été ratatinés.


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  • J'ai fait l'objet d'une étude minutieuse et attentive de la part d'une ravissante petite bestiole venue se poser sur ma main pendant que je prenais des photos.

    Jolie tenue rouge, magnifiques cuisses musclées. A ses antennes on reconnaît une femelle, le mâle a des antennes pectinées.

    Je viens d'étrenner l'un des cadeaux que m'avait apportés le Père Noël et donc j'étale ma science toute neuve grâce a ce petit Larousse "nature en poche" qui semble, a priori, bien pratique.

    Je ne vous fais pas languire d'avantage voici la photo de madame Pyrochroa coccinea. Sur 150 espèces de pyrochroides, également appelés cardinaux, il n'y en a que 3 en Europe.



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