Les jardins de l'ancien presbytère surplombent la route de quelques mètres. Les arbres sont restés bien cramponnés à leur bout de talus et ont descendu la pente avec lui, au garde-à-vous.

Vous savez que j'ai une relation parfois conflictuelle avec les plantes qui ornent mon jardin. Cettte fois ci je dois reconnaître que c'est plutôt une bonne surprise.

L'an dernier, de très mauvaise humeur, j'arrachais dans la haie un rosier décédé. J'y plantais un arbre muguet (prunus pardus) généreusement donné pas un voisin.

Mais l'autre jour, en le dégageant des mauvaises herbes qui l'étouffaient je me suis aperçu que le rosier arraché l'an dernier repartait gaillardement de ses racines.

A l'automne il va falloir que je mette de l'ordre dans tout ça !

Merci Arte pour ce concert de Barbra Streisand offert en replay à la malheureuse désœuvrée bloquée à l'intérieur par la pluie qui n'a pas cessé une fois de plus toute la journée d'hier.

Un grand moment de nostalgie, casque sur les oreilles, son à donf et fini d'entendre la pluie-qui-fait-des-claquettes sur le vasistas (beurk ! beurk ! beurk ! je ne supporte plus ce bruit, il me rend neurasthénique, limite psychotique).

Hier, j'ai remarqué ce magnifique trou bien rond et bien lisse dans mon tas de composte.

Avec une lampe de poche j'ai pu voir qu'après un léger coude le fond était garni d'un matelas d'herbe fraiche.

Une heure plus tard (vous ai-je déjà dit que j'ai l'esprit de l'escalier à un stade quasi pathologique ?) j'ai pensé que, peut être, en utilisant la lampe je pourrais faire une photo de ce petit nid.

Quand j'y suis retournée il n'y avait plus trace du trou ni d'une quelconque activité animale à cet endroit.

J'ai bien sûr ma petit idée sur les occupants de ce terrier. Je vais faire très attention pour ne pas déranger la petite famille qui s'y trouve et peut être aurais-je droit à une ou deux photos nettes.

En furetant sur internet je suis tombée sur le site Auxois nature où j'ai appris que ce petit terrier creusé par les lapins de garenne pour y abriter les petits s'appelle rabouillère.

Au gré de tout ce que j'ai lu sur le comportement de ces petites bêtes je crains qu'ainsi servis à domicile ils n'atteignent jamais l'âge adulte en squattant mon jardin. Mes deux prédateurs ne vont en faire qu'une bouchée dés qu'ils s'aventureront hors de la rabouillère.

Ils reviennent chaque année en photo. Il faudrait une fois que je m'amuse à leur faire un album chronologique afin qu'on puisse voir leur évolution au fil du temps.

En ces temps de festival de Cannes voici donc quelques unes de mes stars du printemps.

Berberis thunbergii diabolicum.

Cognassier cameo

Corette du Japon à fleurs simples