Il fait bien froid et monsieur Merle gonfle ses plumes et cache ses pattes. Il mange les cerises en été et ne m'en laisse guère mais ce n'est pas une raison pour qu'il n'ait pas table ouverte comme ses petits camarades.

Nous avons dû aller au réapprovisionnement car nous avons de nombreux becs à nourrir et je peux vous dire que le tournesol sera bientôt au même prix que le foie gras.

Néanmoins, en cas de disette, n'oublie pas, monsieur Merle, qu'on dit que faute de grives on mange des merles

Aujourd'hui j'ai la matière grise aussi gelée que l'air extérieur et je manque totalement d'inspiration. Heureusement qu'il y a les facéties de monsieur Minouchet pour alimenter la conversation.

C'est d'autant plus important que je sois au rendez-vous qu'il y a maintenant un petit garçon qui le réclame.




Il est beau l'animal et tellement gentil. Quel dommage qu'il chasse les petits oiseaux il ferait mieux de s'en prendre à la souris que j'entends grignoter dans le grenier et à celle qui a élu domicile derrière les meubles de la cuisine.

Pour le ciel pas de trucage. C'est bien le ciel du 24 décembre 2008 à 13 h.

On peut être à la pointe de la mode des ados et apprécier quand même son petit confort. Le climant est rude dans le Morvan et la pierre de Bourgogne bien froide.

Loulou s'amuse bien avec Monsieur Patate lui qui reçoit maintenant des cadeaux de grand.



Mais regarde Loulou tu peux en avoir un grandeur nature il a déjà le chapeau sur la tête.

C'est la première fois que je vois notre petit voisin venir se nourrir aux graines tombées des mangeoires des oiseaux.

Comme pour le geai des chênes les glands doivent être rares cette année et il est contraint de faire violence à son habituelle timidité pour approcher de la maison.

Je ne saurais trop lui recommander la plus extrême prudence car les lieux ne sont pas sûrs : notre précédent petit voisin a péri sous les dents acérées de notre tigre de salon.