En août dernier j'avais aidé les grosses chenilles de grand sphinx de la vigne, qui, entre parenthèses, se délectaient de mes fuschias, à descendre l'escalier de pierres qui devait être plein d'embûches pour elles si j'en juge pas l'état dans lequel j'avais trouvé celle qui était arrivée en bas.

Une bonne action étant toujours récompensée (enfin c'est ce qu'on essaye de nous faire croire) l'une d'entre elles est venue hier soir, dans un vrombissement de bombardier, me remercier. Elle s'est même prêtée à une séance de photo digne de la montée des marches au festival de Cannes.

Je sais, en ce moment c'est papillon, papillon, papillon mais ce blog étant un blog qui colle au plus près de l'actualité, celle de ces jours ci c'est les papillons. A partir de demain de sera Victor, Gabriel, Victor et Gabriel, Gabriel et Victor, pour quelques jours.

Sans doute petite soeur ou cousine d'Anania Coronata, bien que fort différente.

Il parait que la chenille de Anania coronata (pas la peine de demander je n'ai pas trouvé de nom vernaculaire) se nourrit des orties. Elle sera toujours la bienvenue ici.

Les affaires reprennent côté petites bêtes, tant mieux, aux heures chaudes j'ai tout le temps pour chercher à les identifier, au  frais relatif, dans la maison.

Malheureusement quand ils arrivent à portée d'appareil photographique ils ne sont généralement plus en très grande forme.

Très jolie couleur verte pour se petit Geometridae : Hemithea aestivaria - Phalène sillonnée.

Les chenilles se transforment tellement au cours de leur courte vie qu'il m'est bien difficile d'être certaine de l'identification de celle-ci. Sur toutes les photos  que j'ai visionnées c'est la plus ressemblante. Si un lépidopterise distingué passe par ici et que j'ai écrit une bétise qu'il veuille bien avoir la gentillesse de me le dire.