L'avenue George V se termine aux Champs-Elysées. Nous sommes toujours dans le monde du luxe.

Pas de voyage en vue et donc pas véritablement de raison de  remplacer ma valise en carton.

Il était malheureusement un peu tard pour le p'tit déj et un  peu tôt pour le casse-croute et nous n'étions pas encore assez fatigués pour faire la pause. Nous avons donc boudé ce haut lieu de la réussite sociale.

Une fois les Champs traversés j'aurais peut être dû aller m'acheter des pantoufles sur mesure afin de permettre à mes petits petons de finir la balade sans douleur.

Nous empruntons la rue Washington où le printemps n'est pas en reste.

Surprise et dépaysement en arrivant rue de Courcelles.

Un petit tour en voiture électrique ? Non merci, j'approche de mon but.

Continuons la balade. Traversons la place de l'Alma et prenons l'avenue George Vé. Le printemps est là, les feuilles pointent le bout de leur nez et les jolies filles fleurissent aux terrasses des cafés.

Je comptais renouveler ma garde robe d'autant que s'il est un couturier que j'ai toujours aimé à Paris c'est bien Hubert de Givenchy.

Vous voyez le gars qui se dépêche de sortir du cadre ? Trop peur de sortir sa carte bleue. Il préférerait la faire chauffer de l'autre côté de l'avenue et, à mon avis, il n'y a pas qu'elle qui chaufferait.

Ma future voiture de quandj'auraigagnéaulotoauqueldailleursjenejouepas.

Autre achat pour quand etc, etc, etc..... Il sera du plus bel effet quand je le porterai pour compter les vers de terre.

Pour celles que ça intéresse le chiffre en bas à droite c'est 32 suivi de 3 zéros.

Je me serai bien aussi attardée là car je ne me remets pas de savoir que nous avons raté nos vies.

Nous sommes presqu'arrivés aux Champs, je vous laisse souffler un peu.

Arrivée station RER C Pont de l'Alma.

Pour la petite histoire c'est là que réside le fameux zouave. Pas celui de la main de ma soeur mais celui qui nous prévenait que la Seine était en crue lorsque j'étais petite (non pas en 1910, il était déjà là mais moi je n'étais pas née, pffff !). 

Un petit regard en arrière pour dire bonjour à la Tour Eiffel.

C'est là qu'on mesure les limites des prises de vue pas écran interposé. Comme le soleil empêche de voir ce qu'il y a dessus le cadrage se fait au pifomètre, instrument de mesure trompeur par excellence, et on se retrouve avec une tour Eiffel soeur jumelle de celle de Pise.

De l'autre côté du pont on est accueilli par la flamme de la liberté.

Nous sommes juste au dessus de tunnel rendu fameux par l'accident qui coûta la vie à Lady Di.

Dans le jardin L'herbe commence à pousser. Il n'est pas urgent de commencer à la tondre car elle recèle des trésors. Primevères et violettes sauvages qui n'ont rien demandé à personne, qui ont résisté aux gelées comme des grandes et qui, du moins en ce qui concerne les violettes, sentent bon.

Les toutes premières à montrer leur nez. Encore plus jolies au naturel que sur la photo du sachet.