Le grand plaisir de Marie c'est de me piquer mon appareil et de mitrailler. Parmi la centaine de photos qu'elle a prises lors de son dernier séjour à la maison il y avait la très jolie photo de la petite maison, vue sous un angle qui ne nous est pas habituel, et 2 très jolis autoportraits.

Autoportrait romantique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Flirt de vacances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous l'aurez compris, quand je farfouine dans leurs photos et  en fait des articles c'est que le manque d'eux commence à se faire sentir.

Dans l'engrenage de la généalogie.

Tout a débuté avant hier par la consultation des archives numérisées de Côte d'Or pour retrouver les anciens propriétaires de notre maison afin d'essayer de savoir quand elle a été construite. Les gens étant assez sédentaires j'ai suivi, dans un premier temps, la famille jusqu'en 1833. Pour la maison elle-même il faudra que je me rende à Dijon consulter les actes de propriété puisqu'il n'y avait pas de mention plus précise que né et/ou décédé à Mercueil.

Mais alors m'est venue l'idée d'aller voir si le département de la Sarthe avait également mis en ligne ses archives. Et, du coup, hier, j'en ai totalement perdu la notion du temps qui passe pour me plonger dans le temps passé.

Eux aussi, restaient attachés à leur village. La première émigrante de la famille a été ma grand-mère qui est montée à la capitale où elle a épousé un émigré venu de Haute-Savoie. Vous croyez qu'ils ont numérisés leurs archives ?

Mon arrière grand-mère Amélie entourée de ma grand-mère Marie et de mon grand-oncle Charles.

Marie, en allant voir les chevaux du voisin, a pris cette très jolie photo de la petite maison.

 

Nous ne sommes guère génés par les voisins.

Nous avons eu des voisines à cornes pendant 15 jours.

Elles ont bien apprécié mes iris en bouton.

 

Ainsi que le chèvrefeuille qu'il ne me reste plus qu'à tailler court tant il est devenu laid

Il a donc fallu organiser la résistance.

Nous avions gardé les grandes tiges de saule marsault, ça peut toujours servir, la preuve

Il semble que ça les ait arrêtées un peu. Sans doute perçoivent elles mieux cette barrière de fortune que les fils de fer barbelés seuls.

Ce n'est pas grave tout ça va repousser. Je vais déplacer les plus appétissantes et les remplacer par des arbustes moins sympathiques : mahonia, berberis, aubépine (l'ennui c'est qu'ils sont encore tout petits). Il ne sera pas dit que je n'aurai pas le dernier mot.

Après une petite faiblesse en 2009, une seule fleur et plus qu'une seule tige, il a repris un peu de vigueur. Je vous offre sa jolie floraison et si vous ouvrez bien grandes vos narines peut être en sentirez vous l'odeur.

Pas beaucoup de chemin parcouru depuis 2007. Quant à son voisin il n'a toujours pas fleuri. Il n'y a pas à dire il n'y a que les boutons d'or et les liserons qui poussent sans problème ici. Ça m'éneeeeeeerve !