Encore plus fleuri que les années précédentes. Si seulement une fleur sur 10 me donne un fruit je vais crouler sous les pommes.

L'actualité reprend au jardin de Catherine : je viens de voir mes 2 premiers citrons qui se poursuivaient au jardin.

Y'a pas le printemps revient, j'ai sorti le citronnier et les lauriers roses au péril de leur vie.

Je bouture, je bouture, je bouture frénétiquement. Dans le tas il y en aura bien quelques unes qui prendront.

... et il n'en faut pas plus pour que la jardinière retrouve le chemin du jardin.

Encore quelques asters fanés à couper et un petit inventaire des plantes préférées des chevreuils : ils ont bien apprécié les giroflées dont il ne reste que les tiges et les monnaies du pape dont il ne reste que le trognon. En revanche les œillets de poète ne les ont pas du tout intéressés. J'espère qu'il sne viendront pas se saouler de bourgeons frais de rosiers.

Les rats-taupes s'en sont donné à cœur joie, la "pelouse" aura été largement aérée dans le haut du jardin.

La bolognaise mitonne, j'attends un passage de skieurs migrateurs ce soir. Un trop court moment mais tous les instants de bonheur sont bons à prendre.

Pourquoi ce n'est jamais comme ça lorsque des petits derrières pourraient s'asseoir dans les luges ou sur des pelles de toutes les couleurs et ensoleiller le jardin endormi de leurs cris et de leurs rires. Je suis certaine que mes acrobates sur balançoire n'y perdraient pas au change.

La spirée sous la neige pourrait presque nous faire croire que nous sommes au printemps tant elle ressemble à ce qu'elle était fin avril. La journée s'annonce froide, belle et amicale, nous sommes invités à déjeuner chez Zee.