Dans mon jardin il y a des coulisses. Comme le jardin est grand il y en a en haut et en bas du jardin.

Celles qui nous occupent aujourd'hui sont celles du bas. C'est là que je prépare, avec plus ou moins de bonheur, semis et boutures pour essayer de meubler le morceau de pré qui me sert de jardin.

L'exploit c'est que je viens de les nettoyer et d'y mettre un peu d'ordre. Le fait est si rare qu'il vaut bien quelques photos et un petit billet.

Lorsqu'on arrive en bas du jardin, tout d'abord, on ne voit rien.

Puis on tourne à droite et, dans un premier temps, le regard s'arrête sur le fouillis des rosiers et du blé d'azur. Au fond Mozart, qu'on est obligé d'attacher sinon il ne laisserait plus de place à Miss SoChic. Juste devant lui Eméra, plus bas mais qui s'étale, qui s'étale..... Au premier plan Auberge de l'Ill, acheté pour mettre dans une vasque, qui était sensé mesurer 50 cm de haut sur 80 cm de large et qui n'en finit pas de grandir. Si les 2 premiers ne sentent pas grand chose le dernier embaume tout le coin même s'il ne sent pas la rose contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Demi tout à droite ! J'aurais dû faire une photo avant parce que, vu comme ça.....

Voici donc mon petit coin à l'ombre, où je peux venir bosser même quand il fait chaud. Il n'y a pas que moi qui l'apprécie car en balayant j'ai dérangé un tout petit crapaud. Je l'ai embrassé mais il ne s'est pas transformé. Ma mère m'aurait menti ?

Et encore, alentour, lavandes, Calizia et Christophe Colomb.

Quelqu'un a-t-il dit que j'aime les roses ?

Avec le soleil revenu j'essaye, en vain, de rattraper tout le travail non fait au jardin.

L'herbe a bien profité du temps, merci pour elle.

Alors ce matin, dés potron minet, j'étais au jardin pour nettoyer quelques rosiers envahis avant qu'il ne fasse trop chaud.

Cette après-midi ce sera sieste dans le hamac, non mais ho !

Vous savez que j'ai une relation parfois conflictuelle avec les plantes qui ornent mon jardin. Cettte fois ci je dois reconnaître que c'est plutôt une bonne surprise.

L'an dernier, de très mauvaise humeur, j'arrachais dans la haie un rosier décédé. J'y plantais un arbre muguet (prunus pardus) généreusement donné pas un voisin.

Mais l'autre jour, en le dégageant des mauvaises herbes qui l'étouffaient je me suis aperçu que le rosier arraché l'an dernier repartait gaillardement de ses racines.

A l'automne il va falloir que je mette de l'ordre dans tout ça !

Ils reviennent chaque année en photo. Il faudrait une fois que je m'amuse à leur faire un album chronologique afin qu'on puisse voir leur évolution au fil du temps.

En ces temps de festival de Cannes voici donc quelques unes de mes stars du printemps.

Berberis thunbergii diabolicum.

Cognassier cameo

Corette du Japon à fleurs simples

En octobre 2010 le jardin accueillait un pommier Calville blanc. Il entame donc son 3ème printemps ici (enfin, printemps, il faut le dire vite, ce matin il pleut encore à verse). Il est encore un peu chétif mais il a fleuri. Peut être aurai-je la chance de manger une de ses pommes à l'automne.