Il en est des arbres comme des chiots, en jardinerie ils sont petits et charmants mais au bout d'un certain temps la jolie peluche devient un monstre de 80 kg et la tige frêle un cèdre de 30 m de haut.

Déjà en 2002 ils étaient grands

alors imaginez ce qu'ils étaient devenus 13 ans plus tard. Loulou aussi du reste à passablement grandi et n'a plus rien de l'angelot qu'il était à 3 ans.

C'est bien simple, les branches du sapin de droite rejoignaient celles du cèdre et le prunus avait doublé.

De novembre à mars le soleil ne montait plus assez haut pour atteindre la maison.

Autant vous dire le soulagement que ça a été de les voir tomber le week-end dernier même si ça fait quand même toujours mal au cœur de voir abattre un grand arbre.

Ouh la la !! Encore une semaine sans écrire. Shame on me !

Pourtant les photos de cette jolie fleur de cactus sont prête à être mises en ligne depuis plusieurs jours. Donc aucune excuse.

La chaleur et la sécheresse ont profité à certains.

et il y a même 2 bébés en préparation

Hier j'ai profité de la pluie pour faire prendre leur douche annuelle aux plantes de la véranda.

Gros pépère clivia pour lequel il faudra bientôt un diable pour le déplacer et spathyphillum qui n'en fini pas de fleurir.

Bégonia metallica,  n'apasd'nom et monstera deliciosa que j'ai ratiboisé au printemps et que je ne pourrais sans doute pas ressortir l'an prochain tant il aura grandi.

Philodendron scandens et syngonium  qui ne seraient jamais dépoussiérés sans cela.

Si toutes ses demoiselles "d'intérieur" n'ont pas droit à leur été au jardin c'est qu'elles n'aiment pas plus le soleil direct qu'elles ne supportent le froid.

Le visage lavé par la pluie j'ai retrouvé la fraicheur de mes 20 ans, enfin presque....

Et puisque le temps aussi a retrouvé de sa fraicheur,  j'ai repris le chemin du jardin pour autre chose que me prélasser dans le hamac.

Horreur ! Malheur !

Il y a toutes les fleurs fanées de juin que j'avais laissées sur pied parce qu'il faisait trop chaud pour travailler ou que j'avais autre chose à faire.

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toutes les malheureuses cuites avant même d'avoir fleuri

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les arbustes qui partent dans tous les sens.

Je commence par ce que je vois depuis la fenêtre de la cuisine. Je n'y suis déjà pas très assidue il ne manquerais plus que la vue m'en dégoute définitivement. On ne peut pas vivre que de sandwichs et tout ce qui est plats industriels......... Je vous épargnerai mes commentaires.

Je compte sur la pluie pour faire reverdir ce paillasson bien éloigné du gazon anglais dont je rêve.

Cette période de sécheresse caniculaire est en train d'opérer une sélection naturelle au jardin. Il y a celles et ceux qui résistent tant bien que mal et les autres.

L'an prochain je me contenterai des premiers et j'oublierai ceux qui ne survivent que si on les arrose. voilà qui me simplifiera la tâche.

De même que la terre est de plus en plus basse au fur et à mesure que les années passent l'eau pèse de plus en plus lourd dans les arrosoirs.