Un vol de PtitChéris s'est posé hier soir dans mon jardin pour une halte de 2 jours dans leur migration vers le sud.

Beau temps et soleil dans le jardin et dans les cœurs.

C'est fini, ils repartent tout à l'heure. Je mentirais si je disais que je ne suis pas contente de pouvoir prendre un peu (beaucoup) de repos. J'en arrive à un stade où je manque de combativité pour les manager.

Hier il a fait très chaud et ils ont eu beaucoup moins envie d'aller courir dehors. Un petit film, une petite partie de "poisson rouge". Victor joue les pédagogues pour initier son frère au maniement de la souris.

Rien de tel que d'avoir 2 jeux de société identiques pour faire une partie où chacun dicte ses règles et gagne.

Ouin ! Ouin ! J'ai mal au doigt !

Chaque soir ils se sont régalés de framboises et nous avons eu droit à la même blagounette.

Hier soir Gabriel est venu me trouver avant le diner et m'a dit avec autorité : "mais, qu'est-ce-que tu fais là ? Tu dois aller cueillir des framboises, il n'y en a pas assez !" Mais hélas il n'y en a plus beaucoup. Je  grignoterai les quelques retardataires sur place en pensant à mon petit gourmand.

Grand-Père avait cueilli les petites cerises noires bien mures et avait évoqué la possibilité de faire un clafoutis. Quand les jeux dégénèrent en disputes entre frères il est bon d'avoir une idée pour faire diversion.

Donc j'ai mis Gabriel à l'équeutage des cerises, activité qu'il prend très au sérieux.

Ensuite, au plus grand la prise de risques avec le cassage de œufs pendant que le petit touille encore un peu maladroitement, pas facile de bien doser le geste pour éviter les grumeaux sans répandre la pâte tout autour du saladier.

Le résultat  est bien appétissant et tient ses promesses même si les garçons l'ont boudé lui préférant abricots et brugnons. Tans pis il finira sur mes hanches et le ventre de Grand-Père.

Manger est une activité on ne peut plus sérieuse pour Gabriel et contrairement à ce qu'on pourrait penser ce ne sont pas les haricots verts ni la viande qui sont restés dans l'assiette quand il n'a plus eu faim.

Parmi les activités de nos journées il y a bien sûr aussi courir dans le jardin.

C'est dit, j'ai vieilli. Il me semblait que partir dans le bois par le fond du jardin n'était pas si difficile lorsque je le faisais avec ludo il y a 15 ans (Mon Dieu, déjà !). Ou alors ce sont les ronces qui ont poussé.

Premier enseignement à tirer de cette expérience : les ronces ça pique. Je vous épargnerai la vision de mes mollets griffés. J'avais eu la bonne idée de mettre à pantalon à manches courtes .

Deuxième enseignement : attendre que papa et maman soient là avant de proposer ce genre de balade.

Je pense avoir dégouté Gabriel des promenades en forêt pour les 3 prochaines décennies. Il a épuisé toute la gamme et les modulations possibles des aïes et des ouilles.

Heureusement il y avait les herbes toutes douces qui chatouillent.

Mais il arrive aussi qu'on attrape un caillou dans sa chaussure.

Donc ce matin j'avais vu débarquer mon petit bonhomme à l'aube et je l'avais recouché dans mon lit.

Il a gigoté pendant une bonne heure avant de se rendormir profondément jusqu'à.... 10 h 40 !

Il a été rejoint par 1 chat, puis un deuxième. La photo est sombre mais je ne voulais pas risquer de les réveiller avec le flash.