• Le héron au long bec emmanché d'une long cou

    Profitant du beau temps je suis partie avec mon  troisième oeil pour le photographier. Hélas il est timide et j''eus beau prendre des précautions il m'entendait arriver bien avant que je le voie. Quelques photos prises d'assez loin. Je ne suis pas assez patiente et il fait trop froid pour se mettre à l'affût.

     

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    Et l'oiseau au nid



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    « Ce n'est pas le Pérou....Fès »

  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Février 2008 à 07:19
    Matheo
    ben tiens faut demander gentiement pour la pose...
    rire
    2
    mab
    Mardi 12 Février 2008 à 08:16
    mab
    Habitant en bord de rivière j'ai la chance de voir un couple passer tous les soirs devant les fenêtres, ils re,trent du boulot, toujours à la même heure.
    3
    Mardi 12 Février 2008 à 10:59
    leunamme
    De loin, certes, mais magnifique quand même !
    4
    Mardi 12 Février 2008 à 18:44
    Maky
    Il y a de plus en plus de hérons, ils sont protégés, mais ils commencent à agacer les pêcheurs...parce qu'ils prélèvent un quota élevé de poissons...
    Ils sont effectivement méfiants...Il te faut passer au télé-objectif !!!...
    Amitiés
    5
    Mardi 12 Février 2008 à 19:31
    Magnifiques photos! Et bel oiseau!
    6
    Mercredi 13 Février 2008 à 12:37
    F@bF@b

    Le Héron

    Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où,
    Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
    Il côtoyait une rivière.
    L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
    Ma commère la carpe y faisait mille tours
    Avec le brochet son compère.
    Le Héron en eût fait aisément son profit :
    Tous approchaient du bord, l'oiseau n'avait qu'à prendre ;
    Mais il crut mieux faire d'attendre
    Qu'il eût un peu plus d'appétit.
    Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.
    Après quelques moments l'appétit vint : l'oiseau
    S'approchant du bord vit sur l'eau
    Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
    Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux
    Et montrait un goût dédaigneux
    Comme le rat du bon Horace.
    Moi des Tanches ? dit-il, moi Héron que je fasse
    Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ?
    La Tanche rebutée il trouva du goujon.
    Du goujon ! c'est bien là le dîner d'un Héron !
    J'ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaise !
    Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
    Qu'il ne vit plus aucun poisson.
    La faim le prit, il fut tout heureux et tout aise
    De rencontrer un limaçon.

    Ne soyons pas si difficiles :
    Les plus accommodants ce sont les plus habiles :
    On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
    Gardez-vous de rien dédaigner ;
    Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
    Bien des gens y sont pris ; ce n'est pas aux Hérons
    Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte ;
    Vous verrez que chez vous j'ai puisé ces leçons.


    Catherine, j'adore venir chez toi, c'est serein ! j'ay suis bien :)
    7
    Vendredi 15 Février 2008 à 14:10
    choupanenette
    Un peu flou, mais très bel envol, bien prise la photo. Bizzzzzzzz
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