• Dés que je sors les tasses et mets l'eau à chauffer il y en a un qui me suis partout en miaulant. Il sait bien qu'il va avoir une soucoupe de lait. C'est tout juste s'il me laisse le temps de nous servir et, bien souvent, il commence à boire avant même que j'ai pu poser sa coupelle par terre.

     

    Pas la peine de me faire remarquer que je roucoule bêtement avec lui, je le sais, que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre.


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  • Il y a longtemps que je n'ai pas parlé d'elle. En ce moment elle dort au sommet de l'un des coussins du canapé du bureau. La place n'est pas large et certainement pas d'une grande stabilité ce qui ne l'empêche pas d'y prolonger sa nuit jusqu'à.... 10 h du matin, la grasse mat' n'a pas été inventée pour les chiens !

    Vous noterez au passage que les nuits sont encore bien fraîche en Morvan, le nez et les papattes sont bien recroquevillés à l'intérieur afin d'être protégés du froid.

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    Son maître chéri n'étant pas là pour l'instant, elle me poursuit de ses assiduités tout le temps où elle ne dort pas. Il y a des moments où ça tient du harcèlement.

    Quant à Mimi, je ne sais pas où il a élu domicile en ce moment. Je ne le vois pas de la journée, il rentre le soir manger puis tourne tout excité dans la maison jusqu'à ce que je lui ouvre la porte et ne rentre que le matin, tout crotté. On a pourtant fait ce qu'il fallait pour qu'il ne court pas le guilledou....


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  • Les jours de pluie il faut bien s'occuper à l'intérieur. Un petit rangement du grenier s'imposait. Il va bientôt falloir rentrer lauriers roses et citronnier  qui ne peuvent rester dehors et n'aiment guère rester dans la véranda, trop sèche, et dans laquelle de toute façon il n'y a plus de place pour eux.

    Je sais que l'endroit est particulièrement apprécié par mes chats qui partagent la soupente au dessus du bureau avec loirs, souris et chauve-souris.

    Un bruit au dessus de ma tête, je regarde juste à temps pour voir Minouchet se promener sur la poutre et disparaître dans un trou du mur.

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    Instant de panique, appel du maître des lieux à la rescousse. Où va-t-il ? Comment va-t-il sortir de là ? Le pourra-t-il seulement ? Je sors mes voiles de veuve et me répands en lamentations. Grand connaisseur de la nature chatesque, qui parfois est bien proche de la nature humaine, il part chercher la boite de croquettes et l'agite vigoureusement.

    L'appel de la croquette le matin dans le grenier a quelque chose d'irrépressible. La réponse ne s'est pas fait attendre. Le museau rouquin s'est montré enfin.

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    Il a repris son chemin en sens inverse.

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    Quand on pense que leur maître attentionné a posé de chaque côté de la chatière un morceau de madrier pour leur permettre d'y accéder plus facilement car il la trouvait un peu haute.......

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  • Lorsque j'arrive dans le bureau le matin, à peine réveillée, jus de  pamplemousse d'une main et médocs de l'autre, des miettes dans les yeux comme dit Victor et l'esprit embrumé, je la trouve bien souvent installée sur ma chaise. Je fais valoir mes droits sur le dit siège, elle obtempère avec un air de princesse outragée.

    Commence alors, chaque matin, la même scène.

    Elle n'a qu'une idée en tête : venir s'installer sur le bureau, entre le clavier et moi pour un câlin. Moi, je n'ai qu'une idée, aller lire peinardement ce que vous avez écrit dans la nuit et faire une petite partie de spider solitaire.

    Voilà un bel exemple de conflit d'intérêts.

    Pourquoi je vous raconte ça ce matin ? Parce que comme chaque matin, grignotant centimètre par centimètre, regardant de l'autre côté avec une feinte indifférence quand je proclame haut et fort "non Moumoune, tu m'embêtes, je n'ai pas envie de te faire un câlin, fous moi la paix" elle a fini par y arriver. Seulement voilà, et c'est là qu'on peut mesurer combien je suis sans coeur, j'ai bien rigolé. Je n'étais pas collée au bureau, elle s'est donc installée sur mes genoux, mais voilà la place est exiguë et inconfortable. Coincée elle ne peut même pas se coucher. Son dos est un immense reproche à lui tout seul.  Mais la jeune fille n'en démord pas : elle ronronne, se tortille pour tenter de trouver une meilleure position, mais n'abandonne pas le terrain conquis de haute lutte contre sa maîtresse indigne.

    Alors quand même, je vais le lui faire son câlin du matin parce que je sais bien que, même si parfois elle m'agace, il y aura un jour où elle ne sera plus là et où je donnerai tout au monde pour être encore en but à ses assiduités et mettre une heure pour aligner trois mots  pleins de fautes de frappe.

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