De temps en temps Eklablog se rappelle à mon bon souvenir pour me signaler que mon compte est inactif et me proposer son aide pour mon blog.

Alors donc je vais lui donner de mes nouvelles.

J'ai procédé au TRÈS grand nettoyage de la véranda. Avec mes séjours répétés à StMi il faut dire que ça devait faire environ 1 an qu'il n'avait pas eu lieu. Ça m'a pris 2 jours mais je suis maintenant pleine d'une immense satisfaction devant le résultat et le sentiment du devoir accompli.

Passé à la trappe le gigantesque philodendron poussiéreux. J'en ai tiré une douzaine de boutures que j'ai réunies dans un pot, sur le tas il y en aura bien au moins 3 ou 4 qui prendront.

Sinon le travail au jardin continu. La pluie de samedi lui a fait un bien fou. Il me semble parfois y apercevoir Noisette....

Le nouveau carré donne à donf et l'ancien qu'on avait conservé ocazou, bien qu'envahi pas les herbes dites mauvaises, lance un chant du cygne plus que généreux.

Quelques fruits grignotés laissent à penser que les loirs prélèvent leur tribut. Le merle ne s'est pas encore  fait gauler en flag mais de toute façon les concerts dont il nous gratifie méritent bien une petite rémunération.

Mon dos commence à crier grâce mais je sais que je vais faire des heureux n'est ce pas le principal ?

Un petit 4°, l'herbe est détrempée et mes chaussons aussi mais je n'ai pas résisté à l'envie de sortir photographier ses premiers rayons qui luttent vaillamment contre les gros nuages noirs qui voudraient bien prolonger la nuit.

0.9 ° sous abri, les prés sont blancs ce matin.

Hier, mon cœur de jardinière a saigné en remisant mes fuschias qui n'avaient jamais été aussi beaux. Il n'avaient commencé à fleurir qu'en août. Mais ce matin je suis bien contente, pour une fois la petite gelée vacharde d'octobre n'aura rien abimé.

Tout est sous contrôle........ (les jardiniers et jardinières comprendront tout le sous-entendu de ces points de suspension).

Ça y est, les casseilliers plantés il y a 10 ans au moins ont enfin trouvé leur utilité.

Jusque là je les regardais comme une poule qui a couvé un couteau, avec circonspection. Je goutais les fruits sans trop savoir s'ils étaient murs ou non, je ne leur trouvais pas un goût extraordinaire, ni groseille, ni cassis, ni quelque chose de mieux.

Cette année il y en a beaucoup, dommage de les laisser perdre car ils n'intéressent même pas Monsieur Le Merle. D'ailleurs où est-il passé celui-là ? Je lui avais laissé des groseilles, il ne les a même pas mangées. Ce serait-il fait bouffer par un chat ?

Donc Mamie Internet-Confiture a été consultée, elle a donné ses conseils avisés, et, hier, j'ai lancé une fournée d'essai de confiture de casseilles.

Très bon résultat, une gelée légèrement acidulée au goût proche de celui du  cassis. Je pense que je vais faire des adeptes. Le premier gouteur est déjà convaincu.