Trois fois en deux jours ça fait beaucoup.
Tout d'abord ce titre Ecole : les français
exigent l'autorité que j'avais entendu quelques heures plutôt sur France Inter.
Je me demande si ce sont les mêmes français que ceux qui se précipitent pour au mieux injurier au pire défoncer la gueule des instits et des profs dés qu'une sanction est
prise à l'encontre de leur chère tête blonde (ou pas). Enfant très bien éduqué qui bien sûr n'a rien fait à part avoir été pris en grippe par ce sinistre individu qui cumule salaud d'enseignant
et donc salaud de feignant, salaud de fonctionnaire et donc salaud de nanti. *
Si l'individu en question proteste je suggère l'utilisation du taser pour lequel je vous renvoie au site les dessins
d'Alain-R. Là j'ai été tellement émotionnée que je reste sans voix et ne ferai aucun commentaire.
Pour le dernier il s'agit du énième commentaire concernant ces salauds de vieux pour lesquels les jeunes se défoncent afin de payer leurs grasses retraites qu'ils dilapident
de façon honteuse (quoi vous avez dit en aidant leurs enfants et petits-enfants ?).
Alors là je le dis pour les jeunes parce que les vieux le savent bien, eux, pendant toute notre vie professionnelle nous avons cotisé pour payer les retraites de nos
ainés. Ca s'appelle les pensions de reversions et je ne pense pas que ce soit plus immoral que les fonds de pensions grâce auxquels des entreprises viables ferment chez nous. En plus on ne nous a
pas donné le choix.
Ces jeunes qui cotisent pour nous aujourd'hui sont nos enfants, ils ont été élevés et éduqués grâce aux impôts que nous avons payés et que, puisque nous sommes si riches,
nous continuons de payer aujourd'hui pour, entre autre, l'éducation de leurs enfants.
Ca serait quand même bien si on arrêtait de monter les habitants de ce pays les uns contre les autres et si nous avions assez de discernement pour ne pas entrer dans ce
jeu.
Bon généralement j'évite se genre de coups de gueule parce que je veux que ce blog reste quelque chose de léger mais y'a des fois où trop c'est trop.
* Et je ne parle même pas du sous-chef d'établissement qui vous demande si vous tenez vraiment à des excuses pour reprendre dans votre classe une élève qui vous a traitée de s-a-l-o-p-e. On
se sent soutenue !
RépondreBonsoir Catherine,
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