Et, Mon Dieu, que j'ai bien dormi !

Alors maintenant le lundi j'ai le choix : dormir devant Castle (que j'ai pourtant suivi avec intérêt et assiduité jusqu'à la saison 5, après...) ou devant les revenants qui auraient bien dû rester où ils étaient.

En gros, pendant la première saison ils étaient revenus, on ne savait pas pourquoi ni ce qu'ils voulaient au juste, puis ils étaient repartis en emmenant quelques vivants avec eux. Deuxième saison, rebelote, on ne sait toujours rien et les acteurs ne semblent pas en savoir davantage.

Ça me fait penser aux vaudevilles dont le premier acte est enlevé et drôle  et où on pédale dans la semoule pendant tout le second acte et une bonne partie du troisième en se demandant comment l'auteur va sortir ses personnages des situations idiotes dans lesquelles il les a fourrés.

Qui s'installera pour la journée de ce gros nuage ou de ce feignant de soleil qui est encore sous la couette ?

Je sais que le paysage ne varie pas et que je vous l'ai déjà proposé plus de 100 fois mais, quand je suis en face de ce ciel,  j'éprouve toujours autant d'émotion et ne peut m’empêcher de le partager.

J'ai continué ma balade matinale et croisé Monsieur Goupil au loin. Là non plus je n'en suis pas à notre première rencontre mais je ne m'en lasse pas.

A l'aller il me semblait avoir des ailes, j'ai même avalé la minuscule montée sans ralentir. Au retour, ne vous fiez pas à l'allure paisible de cette petite route, avec le vent dans le nez les chaussures sont nettement plus lourdes et les jambes moins véloces.

Jolie surprise en rentrant à Mercueil, la bougainvillée de la véranda, issue d'une bouture prise lors d'une visite dans le foyer-logement d'une amie, m'a offert ces jolis bouquets.

Hier c'était grande rando. 17 km prévus autour de Forges-les-Bains. Forte de mes performances à Erquy j'avais décidé de me lancer dans l'aventure. Sandwich dans le sac à dos, et malgré les avertissements de la météo et les embouteillages matinaux, nous nous sommes retrouvés à l'heure dite sur le parking de l'église, 35 courageux prêts à braver les éléments déchainés.

Point positif : j'ai, enfin, étrenné la cap achetée il y a 2 ans.

La pluie ne m'a pas empêchée d'admirer au passage le chemin forestier sous de grands arbres magnifiques ni les villages traversés, notamment le donjon, seul vestige du château médiéval de Bris-sous-Forges;

Lassés de nous faire saucer nous avons écourté la marche et tout le monde est rentré se sécher et pique-niquer sur sa table de cuisine.

Nous avions quand même tenu plus de 3 heures et parcouru un peu plus de 12 km.

Et vous savez quoi ? L'après-midi le soleil brillait .

Le dimanche après-midi nous avons encore fait une boucle d'une dizaine de kilomètres jusqu'à la pointe d'Erquy. Le soir j'étais sur les rotules mais très fière d'avoir pu marcher autant et si longtemps (l'entrainement  de juillet/août a porté ses fruits). Il faut dire qu'on n'a pas marché la tête dans le ..., la balade a été émaillée d'arrêts pendant lesquels notre charmante guide nous racontait la faune, la flore et les légendes bretonnes.

Donc le lendemain rebelote, départ aux aurores pour le Port de Dahouet autour duquel nous avons fait 2 boucles d'environ 8 km chacune.

Pique-nique regroupant les petits, les moyens et les grands marcheurs (nous étions pas loin de 70) et quelques autochtones pas du tout impressionnés par notre présence.

Pas le temps de faire la sieste, on repart de l'autre côté.

Ah si seulement j'avais le pied marin !

Du vent en Bretagne ?