Bon, ça y est j'ai installé windows 10. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est long, très long. L'ordinateur est indisponible pendant tout ce temps mais il est très poli, il vous prévient gentiment "ça va être long alors asseyez vous et détendez vous" (j'voudrais bien l'y voir !!!), "Encore une petite difficulté mais elle va être résolue" (Bon sang, ça y est, j'ai plus d'ordi !!!!).

Puis finalement il se relance une dernière fois et, O miracle !, le bureau n'a pas changé, la barre des tâches est toujours là avec ses petites icônes familières toujours accrochées, SAUF ........ Mes petits jeux de cartes à savoir solitaire, freecell et spider solitaire.

Après un véritable parcours du combattant j'ai pu les récupérer plus quelques autres assez sympas mais quelle galère pour y accéder. Ils font partie d'un lot, il faut passer par plusieurs fenêtres avant de pouvoir commencer à jouer, ça prend un temps fou. En plus, j'ai beau désactiver tous les sons et effets spéciaux, les cartes se dandinent, se déposent mollement, et s'il y a une chose que je déteste entre toutes c'est la mollesse. En plus ils m'ont piqué mon clic droit qui éjectait d'un seul coup toutes les cartes pouvant l'être.

Pour le reste je n'ai pas trouvé de gros changements, il faudra voir à l'usage.

J'installe windows 10

Le titre pourrait annoncer une fable de La Fontaine mais comme je n'ai pas son talent je vais vous la faire en prose et sans morale à la fin.

Comme chacun sait j'habite en bordure d'un bois où vivent plein de petites et plus grosses bêtes dont la rencontre au bord d'un chemin ou d'une route est toujours un instant magique.

Là où ce n'est plus magique du tout c'est quand, par exemple, les lapins de garenne mangent toutes les tiges d’échalotes et que, du coup, celles-ci dépassent péniblement la taille d'une gousse d'ail.

Mais là où la colère gronde et où j'aurais presque pour les chasseurs les yeux de Chimène c'est quand les chevreuils viennent manger les boutons de mes rosiers.

L'an dernier ils étaient venus au casse-croute par 3 fois et cette année j'ai une barrière bien plus solide mais à l'automne j'avais trop taillé les noisetiers et du coup ces salopards de chevreuils ont réédité leur forfait au printemps.

Maintenant, quand mes pas me conduisent dans le rayon rosiers d'une jardinerie c'est par hasard et je fais demi-tour illico sans même admirer les étiquettes.

Ce matin j'ai revu une des boules noires qui m'avaient intriguée avant hier.

Vue de dos, la démarche dandinante, j'ai d'abord été confortée dans mon identification d'un hérisson, puis j'ai vu une queue et enfin, rendue méfiante par mon assiduité à l'observer, la bestiole s'est défilée et j'ai enfin pu la voir en entier. Pas de doute ce n'est pas un hérisson, c'est un ragondin.

Je ferais un bien piètre témoin oculaire.

Le visage lavé par la pluie j'ai retrouvé la fraicheur de mes 20 ans, enfin presque....

Et puisque le temps aussi a retrouvé de sa fraicheur,  j'ai repris le chemin du jardin pour autre chose que me prélasser dans le hamac.

Horreur ! Malheur !

Il y a toutes les fleurs fanées de juin que j'avais laissées sur pied parce qu'il faisait trop chaud pour travailler ou que j'avais autre chose à faire.

Plus

toutes les malheureuses cuites avant même d'avoir fleuri

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les arbustes qui partent dans tous les sens.

Je commence par ce que je vois depuis la fenêtre de la cuisine. Je n'y suis déjà pas très assidue il ne manquerais plus que la vue m'en dégoute définitivement. On ne peut pas vivre que de sandwichs et tout ce qui est plats industriels......... Je vous épargnerai mes commentaires.

Je compte sur la pluie pour faire reverdir ce paillasson bien éloigné du gazon anglais dont je rêve.