A sa demande j'ai photographié Victor sur l'aire de jeux, le regard farouche d'un pirate accroché à la voilure de son 3 mats.

Les arbres se croient encore en hiver mais la chemisette montre bien que les humains se sentent déjà en été.

En sortant du  Parc Monceau nous avons repris la rue de Courcelles, puis l'avenue Franklin D. Roosevelt pour arriver au rond-point des Champs-Elysées.

Qui parle d'embouteillages à Paris ? Qui pollue l'air parisien ? Le cheval peut être s'il émet autant de gaz à effet de serre que les bovins.

Certainement pas notre valeureux conducteur de vélo-taxi.

Un coup d'oeil à gauche et  à droite

avant de traverser pour aller vers le Petit Palais

Séquence nostalgie devant cette statue qui avait gentiment accueilli mon auguste postérieur sur ses genoux et m'entourait affectueusement de son bras pendant que j'admirais le feu d'artifice tiré en l'honneur  d'Elisabeth II lors de sa visite en France en 1957. Ça nous rajeunit pas ma bon'dame !

Un dernier regard vers la Seine et le port des Champs-Elysées avant de traîner mes pieds douloureux jusqu'à la gare des Invalides.

Après la visite du musée Nissim de Camondo il ne faut surtout pas se priver d'un petit tour au Parc Monceau. C'est d'ailleurs pour cette raison et pour la balade à pieds dans Paris que j'avais attendu une belle journée.

Les arbres sont encore dénudés mais nous font admirer leurs formidables ramures.

Les parterres sont en fleurs.

Les sportifs s'agitent tandis que les flemmards (plus nombreux) lézardent au soleil.

Pour partir nous empruntons l'avenue Van Dyck le temps d'admirer un très bel hôtel particulier et l'Arc de Triomphe au bout de l'avenue Hoche.

Bien sûr on peut toujours agrandir les photos en cliquant dessus.

Me voilà arrivée au but de ma promenade parisienne : le Musée Nissim de Camondo.

Bien joli musée pour qui aime les  beaux endroits et les beaux objets.

Les meubles, tapis, peintures et bibelots n'ont pas été acquis pour décorer l'intérieur, c'est l'hôtel particulier qui a été bâti pour les accueillir. Les pièces ont été créées pour s'ajuster exactement aux boiseries du 18ème et non l'inverse. C'est un véritable petit palais qu'a fait construire Moïse de Camondo pour abriter ses collections.

Vous pouvez d'un clic agrandir les photos.

J'ai passé là un très agréable moment. Il y avait très peu de monde et pour un peu je me serais crue maîtresse du lieu. J'aurais bien effectué quelques prélèvements pour mon modeste 3 pièces de banlieue mais ça l'aurait rendu prétentieux.